Marija Gimbutas
Giuseppina Massarelli
Giulia Capponi
Avvicinarmi al culto della Dea ha significato per me stabilire un legame profondo con le antiche culture che la rappresentavano; non solo mi ha incuriosito, ma ha travolto la mia vita. Non voglio scrivere di Marija Gimbutas quanto piuttosto riflettere su come la conoscenza delle sue scoperte sia stata in grado di incidere un segno trasformativo dentro di me. Marija Gimbutas, archeologa e linguista lituana, ha dedicato l’intera sua vita a mettere insieme testimonianze per far conoscere quella metà di storia taciuta e ha dovuto lottare per farla riconoscere al mondo intero, attraverso le testimonianze trovate andando sempre più indietro nel tempo e attraverso gli scavi sempre più giù nella terra.
Marija Gimbutas ha avuto il grande merito di far notare quanto sia importante ciò che «non è ritratto nell’arte Neolitica», ovvero la mancanza di immagini che idealizzano la potenza armata, il potere basato su crudeltà e violenza; non esistono nell'arte Neolitica immagini di nobili guerrieri o scene di battaglia, sono assenti sontuose sepolture di capi tribù e ne ha dedotto che nella storia non ci sono sempre state guerre, intese come momenti di conquiste e sopraffazioni ma ci ha parlato di civiltà che erano in pace. A me piace dire che era un tempo in cui gli uomini e le donne vivevano in armonia con tutte le cose, loro stessi erano natura e le donne in quanto fertili erano riconosciute come superiori, fertili come la terra. Era una struttura sociale pacifica, matrilineare, egualitaria ed anche la simbologia religiosa era strettamente connessa al femminile. La domanda che mi sono fatta, quando sono entrata in contatto con la cultura della Dea grazie agli scritti di Gimbutas, è stata quanta di quella storia fosse rimasta dentro di me, e dentro noi tutte. Avevo sentito sin da subito che le mie cellule richiedevano giustizia. Nelle grotte e nell’umidità nasce la vita, così ci ha insegnato Marija Gimbutas. Per me non era una grotta ma una bottega, fucina d’ingegno e di ricerca; è lì che sono nata creativamente, plasmavo la terra umida e forgiavo oggetti inspirati alla cultura della Daunia, fino a quando i segni geometrici che incidevo sulla terracotta hanno cominciato a risuonare dentro di me, e si sono riempiti di significato quando li ho collegati alla cultura della Dea, comprendendo che i triangoli, le linee ondulate intervallate da foglie, i vortici o le semplici successioni di linee che avevo per anni decorato senza saperne il senso, prendevano corpo e significato, erano segni legati alla vita e alla trasformazione.
Il legame di quella cultura con la terra e le cose viventi era così forte e sacro da riprenderlo sui numerosi manufatti ritrovati, traducendosi in un vero e proprio linguaggio storico. Una scoperta a dir poco magica ha fatto sì che mi si aprisse un mondo e con esso avvenisse la mia trasformazione. Il motivo dominante nell'ideologia e nell’arte dell’antica Europa fa riferimento a un mutamento continuo, a un’energia vitale in costante movimento per la celebrazione della vita; tutto veniva significato su vasi o oggetti di vario ordine e forma, serpenti che strisciano, api e farfalle, spirali e vortici, energia che muove, si rigenera, le colonne della vita, una forma che si dissolve in un’altra, un inno continuo. La vita sulla terra è in continua trasformazione, in costante e ritmico cambiamento dalla creazione alla distruzione, dalla nascita alla morte e la Dea era il simbolo dell’unità di tutte le forme di vita esistenti in Natura in Europa. La simbologia della Dea dominò per tutto il Paleolitico e il Neolitico e nella fase seguente fu soppiantata da popolazioni di invasori arrivate con cavalli e armi. La Dea si ritirò allora nel profondo delle foreste o sulle vette delle montagne, lì sopravvisse fino ai giorni nostri poiché i cicli storici non si fermano mai; ora vediamo riemergere la Dea recandoci speranza per il futuro nel riportarci alle nostre antiche radici umane. È grazie al lavoro di Marija Gimbutas che abbiamo delle chiavi di lettura di un passato che non ci è stato restituito ma che possiamo riscoprire.
Traduzione francese
Piera Negri
Approcher le culte de la Déesse a signifié pour moi établir un lien profond avec les cultures anciennes qui la représentaient ; cela m'a non seulement intrigué, mais il a bouleversé ma vie. Je ne veux pas écrire sur Marija Gimbutas mais plutôt réfléchir sur la façon dont la connaissance de ses découvertes a pu graver en moi un signe transformateur.
Marija Gimbutas, archéologue et linguiste lituanienne, a consacré toute sa vie à rassembler des témoignages pour faire connaître cette moitié de l'histoire passée sous silence et elle a dû se battre pour la faire reconnaître au monde entier, à travers les témoignages trouvés allant de plus en plus loin dans le temps et à travers les creusages de plus en plus profondément dans la terre. Marija Gimbutas a eu le grand mérite de souligner l'importance de ce qui « n'est pas représenté dans l'art Néolithique », c’est à dire le manque d'images idéalisant le pouvoir armé, pouvoir basé sur la cruauté et la violence ; il n'y a pas d'images de nobles guerriers ou de scènes de bataille dans l'art néolithique, il n'y a pas de somptueuses sépultures de chefs tribaux et elle en a déduit que dans l'histoire il n'y a pas toujours eu de guerres, conçues comme des moments de conquête et d'oppression mais elle nous a parlé de civilisations qui étaient en paix. J'aime à dire que c'était une époque où les hommes et les femmes vivaient en harmonie avec toutes choses, ils étaient eux-mêmes nature et les femmes aussi fertiles étaient reconnues comme supérieures, aussi fertiles que la terre. C'était une structure sociale pacifique, matrilinéaire, égalitaire et le symbolisme religieux était également étroitement lié au féminin. La question que je me suis posée, lorsque je suis entrée en contact avec la culture de la Déesse grâce aux écrits de Gimbutas, était de savoir quelle part de cette histoire était restée en moi, et en nous toutes. J'avais senti tout de suite que mes cellules réclamaient justice. La vie naît dans les grottes et dans l'humidité, ça nous a appris Marija Gimbutas. Pour moi ce n'était pas une grotte mais une boutique, une forge d'ingéniosité et de recherche ; c'est là que je suis née de manière créative, j'ai façonné la terre humide et forgé des objets inspirés de la culture de Daunia, jusqu'à quand les signes géométriques que je gravais sur la terre cuite commençaient à résonner en moi, et se sont remplis de sens lorsque je les ai reliés à la culture de la Déesse, comprenant que les triangles, les lignes ondulées entrecoupées de feuilles, les tourbillons ou la simple succession de lignes que j'avais décoré pendant des années sans en connaître le sens, prenaient corps et sens, ils étaient des signes liés à la vie et à la transformation.
Le lien de cette culture avec la terre et les êtres vivants était si fort et sacré qu'il s'est répété sur les nombreux artefacts trouvés, se traduisant dans un véritable langage historique. Une découverte magique, c'est le moins qu'on puisse dire, signifiait qu'un monde s'ouvrait à moi et avec lui ma transformation s'opérait. Le motif dominant dans l'idéologie et l'art de l'Europe ancienne se réfère à un changement continu, à une énergie vitale en mouvement constant pour la célébration de la vie ; tout était signifié sur des vases ou des objets d'ordre et de forme variés, des serpents qui rampent, des abeilles et des papillons, des spirales et des tourbillons, une énergie qui bouge, se régénère, les piliers de la vie, une forme se dissolvant dans une autre, un hymne continu. La vie sur la terre est en constante transformation, un changement constant et rythmé de la création à la destruction, de la naissance à la mort et la Déesse était le symbole de l'unité de toutes les formes de vie existant dans la Nature en Europe. Le symbolisme de la Déesse a dominé tout au long des périodes paléolithique et néolithique et dans la phase suivante, il a été supplanté par des populations d'envahisseurs qui sont arrivés avec des chevaux et des armes. La Déesse s'est alors retirée dans les profondeurs des forêts ou sur les sommets des montagnes, elle y a survécu jusqu'à nos jours puisque les cycles historiques ne s'arrêtent jamais ; maintenant, nous voyons la Déesse réapparaître, nous apportant de l'espoir pour l'avenir en nous ramenant à nos anciennes racines humaines. C'est grâce au travail de Marija Gimbutas que nous avons des clés de lecture d'un passé qui ne nous a pas été rendu mais que nous pouvons redécouvrir.
Traduzione inglese
Francesca Campanelli
Approaching the cult of the Goddess meant for me to establish a deep bond with the ancient cultures that represented it; not only intrigued me, but it overwhelmed my life. I don't want to write about Marija Gimbutas but rather reflect on how the knowledge of her discoveries was able to engrave a transformative sign within me.
Marija Gimbutas, Lithuanian archaeologist and linguist, dedicated her entire life to putting together testimonies to make known that half of the unspoken history and has had to fight to make it recognized by the whole world, through the testimonies found going further back in time and through you dig it deeper and deeper into the earth. Marija Gimbutas had the great credit of pointing out how important is what "is not portrayed in Neolithic art", namely the lack of images that idealize armed power, power based on cruelty and violence; there are no images of warriors or battle scenes in Neolithic art, there are no sumptuous burials of tribal chiefs and she deduced that in history there have not always been wars, intended as moments of conquest and oppression but she spoke of civilizations that they were at peace. I like to say that it was a time when men and women lived in harmony with all things, they themselves were nature and women as fertile were recognized as superior, as fertile as the earth. It was a peaceful, matrilineal, egalitarian social structure and religious symbolism was also closely connected to the feminine. The question I asked myself, when I met the culture of the Goddess thanks to the writings of Gimbutas, was how much of that story was left inside me, and inside all of us. I had felt early on that my cells demanded justice. Life is born in caves and in humidity, as Marija Gimbutas taught us. For me it was not a cave but a shop, a forge of ingenuity and research; it is there that I was born creatively, I shaped the damp earth and forged objects inspired by the culture of Daunia, until the geometric signs I engraved on the terracotta began to resonate within me, and were filled with meaning when I connected them to the culture of the Goddess, understanding that the triangles, the wavy lines interspersed with leaves, the vortices or the simple succession of lines that I had decorated for years without knowing the meaning, took on body and meaning, they were signs linked to life and transformation.
The bond of that culture with the earth and living things was so strong and sacred that it was repeated on the numerous artifacts found, translating into a real historical language. A magical discovery, to say the least, meant that a world opened to me and with it my transformation took place. The dominant motif in the ideology and art of ancient Europe refers to a continuous change, to a vital energy in constant movement for the celebration of life; everything was meant on vases or objects of various order and shape, snakes that crawl, bees and butterflies, spirals and vortices, energy that moves, regenerates, the columns of life, one form dissolving into another, a continuous hymn. Life on earth is in constant transformation, in constant and rhythmic change from creation to destruction, from birth to death and the Goddess was the symbol of the unity of all forms of life existing in Nature in Europe. The symbolism of the Goddess dominated throughout the Palaeolithic and Neolithic periods and in the following phase it was supplanted by populations of invaders who arrived with horses and weapons. The Goddess then withdrew into the depths of the forests or the peaks of the mountains, there she survived to the present day since the historical cycles never stop; now we see the Goddess re-emerge bringing us hope for the future in bringing us back to our ancient human roots. It is thanks to the work of Marija Gimbutas that we have some keys to reading a past that has not been returned to us but that we can rediscover.